Explications de la notion voulant que l’histoire passe du complexe au plus simple, de la multiplicité à l’unicité
L’humanité vogue culturellement en passant du très complexe vers le plus simple alors que socialement, elle atrophie la multiplicité vers l’unification et la standardisation. L’histoire humaine avance dans le temps en développant, en assimilant, et en dissolvant les langues qui ont bâti les peuples ainsi que les croyances et les traditions autant religieuses qu’autrement. Contrairement à la pensée actuelle et populaire, la langue n’est pas passée de l’unicité à la multitude, mais bien l’inverse. Elle a comme point d’origine que son utilisateur, qui s’est rapidement distribué dans tous les espaces habitables de la planète. Elle a toujours été la propriété de son habitué et utilisateur. Elle a de similaire que le besoin de se communiquer. Le temps a fait qu’elle a continuellement enrichi son langage de mots, développant ainsi ses premiers réservoirs de culture, puis avec l’exercice structuré de son vocabulaire, elle a continuellement agrandi et uniformisé son espace social. Tout ce que nous sommes, nous l’avons graduellement bâti. De toutes les époques, l’histoire passe du très complexe au plus simple, et du nombreux en termes de groupe ou multiple au moindre, en assimilant toutes les composantes. Culturellement, c’est aussi l’effet d’une collectivité qui migre vers l’individualité. Dans le monde d’hier, chaque groupe avait sa langue, sa culture et son territoire, aujourd’hui, il s’agglutine permettant à chacun de choisir dans un menu à la carte les objets de sa culture faisant que tout change continuellement au festival des gouts. Aussi vivent actuellement et simultanément deux polarités, l’une statique, asservie à ses croyances de vérités religieuses, sociales ou économiques, l’autre dynamique et caléidoscopique, changeante suivant ses humeurs. Mais ce qu’il faut retenir c’est que toute l’histoire humaine invente initialement des choses complexes et les modifie pour le rendre plus simple alors qu’elle passe du multiple à l’unicité. L’humain fait toujours plus en utilisant le moins d’efforts et à cet effet. Il s’invente des outils de plus en plus complexes rendant ses tâches de plus en plus simples favorisant la standardisation et l’uniformisation. L’humain fait plus tout en sachant de moins en moins. Mais de toutes choses que l’humain fait, il agrandit sa vision du monde, il a fait de simples mots et de quelques symboles, l’expression de mondes et d’univers infinis.